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Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 581 on 581Number of pages 581Full noticeTitle Robert Burns. La vie / Auguste Angellier,...Author Angellier, Auguste 1848-1911. Auteur du textePublisher ParisPublication date 1893Subject Burns, Robert 1759-1796Set notice textType monographie impriméeLanguage frenchLanguage FrenchFormat 2 vol. VII-577, XVIII-436 p. ; 26 cmFormat Nombre total de vues 454Rights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k205833dSource Bibliothèque nationale de FranceProvenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 15/10/2007The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 98%.ROmiBURNS PARIS, HACHETTE ET C". 1893. AUGUSTE ANGELLIER DOCTEUR ES LETTRES, PROFESSEUR A L'UNIVERSITÉ DE ULLE. -=o.>o. 1 LA VIE CORRESPONDANT DE L'INSTITUT RECTEUR DE L'ACADÉME DE LYON EN TÉMOIGNAGE DE RESPECT ET D'AFFECTION. A M. ËMILE CHARLES JE DÉDIE CE LIVRE AUGUSTE ANGELLIER.. o PRÉFACE. Après un siècle on sait ce que vaut la renommée d'un poète, et quelles verdures les contemporains ont plantées sur sa tombe si c'étaient des peupliers et des bouleaux, essences de quelques années, ou le chêne qui résiste aux âges. Parmi les gloires poétiques qui ont éclaté en Angleterre à la fin du dernier siècle et au commencement du notre, quelquesunes se sont nétries il n'en est pas qui ait plus régulièrement grandi que celle de Robert Burns. Il est désormais, pour une fraction considérable et supérieure de l'humanité, un grand poète d'usage quotidien, un de ceux où des milliers d'âmes trouvent le froment et le vin. Le rameau qui fut planté sur sa fosse est devenu un arbre puissant, indestructible. Il nous a paru que Burns n'était pas assez connu en France, si l'on songe à la place que son nom tient désormais dans le monde. Les quelques études qui ont été écrites sur lui sont sommaires la plupart ont été produites avant que les derniers documents, dont quelques-uns sont importants, aient été publiés. 11 nous a paru aussi que, même après les biographies anglaises, dont plusieurs sont admirables, il était encore possible d'élucider certains moments intérieurs de sa vie. Cela nous a engagé à entreprendre ce travail. Sans doute une secrète sympathie pour cette âme curieuse et forte nous y poussait obscurément. Sa vie est, en effet, intéressante et instructive entre toutes. C'est pour ainsi dire une vie type. Par la violence et la variété des sentiments et des vicissitudes, par le mélange de hautes intentions et d'accomplissements débiles, par certaines crises maîtresses et essentielles, elle est une figure à la fois complète et rare de la vie humaine. Et, plus précisément, par l'effort et l'énergie de la jeunesse, l'indécision et le vacillement de ta maturité, le relâchement et la déchéance des dernières années, elle offre, avec des proportions plus amples et des accents plus forts, l'image et le tracé de tant d'existences, entreprises avec confiance et courage, mollement maintenues au moment décisif, achevées dans les regrets et les remords. Elle est comme un exemplaire, fait d'un métal fin et frappé d'une empreinte forte, de la majeure partie peut-être des destinées qui se débattent sur ce globe. Nous avons pensé que cette existence ne pouvait prendre son intérêt, son enseignement entiers, que si toutes les situations en étaient étudiées dans leur forme particulière et dans leur étroite succession. Ces études, à leur tour, ne pouvaient avoir de portée et de pénétration que si elles étaient assez détaillées pour revêtir l'intensité que ces situations eurent vraiment. Nous avons voulu reconstituer, avec tout le drame qu'elles contenaient, les crises de cœur, de conscience, ou de circonstances, dont fut formée cette destinée. En d'autres termes, nous avons essayé d'en écrire le roman, mais un roman réel, établi sur des faits, des lettres, des aveux. Nous voulons, par ce mot, indiquer notre effort pour remettre ces moments d'émotion dans la vérité vécue, pour les évoquer tels qu'ils furent dans le cœur qu'ils bouleversèrent. C'est une tentative pour reconstituer la réalité avec une pleine exactitude. Le résultat inévitable de cet essai est un développement qu'on trouvera sans doute excessif on nous reprochera d'avoir donné trop de place à des faits qui se retrouvent dans les souvenirs de beaucoup d'hommes. Nous pourrions répondre qu'il n'y a pas de faits peu importants quand ils renseignent sur une âme importante et que souvent les faits les plus communs fournissent les plus probants indices pour connaître une conscience. Mais nous désirons revendiquer plus franchement et plus largement la méthode suivie dans ce travail. Si les actes ordinaires de gens ordinaires, étudiés avec minutie dans ce qu'ils ont d'individuellement intense et de généralement humain, suffisent à faire vivre le roman et le théâtre, pourquoi n'y aurait-il pas, dans une vie réelle, dans celle surtout d'un homme qui a senti plus que les autres, les mêmes situations de roman et de drame, la même émotion et les mêmes leçons. Que dis-je ? L'impression est ici plus poignante et l'enseignement plus'haut par la vérité des événements et la valeur de celui qui les a vécus. La même angoisse peut naître des crises d'un cœur qui a palpité que des crises de cœurs imaginaires. Toute étude psychologique d'un homme, 'si elle remontait à ce qui fut la réalité, se retrouverait devant une de ces analyses qui semblent réservées aux romanciers et aux dramaturges. La foncière étude d'un homme d'État, d'un artiste, d'un poète, d'un ambitieux ne diffère pas de l'étude du père Grandet ou de Macbeth. Et souvent les situations réelles ne le cèdent ni en grandeur ni en cruauté aux situations inventées. Celui qui essaye de reconstituer une âme, au moyen des débris qu'elle a laissés d'elle-même, se trouve, le plus souvent, en face d'une suite de scènes qui furent des drames et l'on ne crée un drame que par la minutie du décor et du détail, eux seuls redonnent à un épisode ordinaire l'importance, la gravité majeure et comme l'accaparement qu'il eut pour les âmes qui en attendaient la tristesse ou la joie. On me dira peut-être que j'ai été trop indulgent, que j'ai trop excusé une vie chargée de défaillances. Je répondrai je n'ai pas été indulgent dans les faits je ne les ai pas atténués je n'en ai pas dissimulé un seul il en est même plusieurs dont on n'avait pas aperçu la portée, je l'ai indiquée, à ce point que certains admirateurs du poète pourront me reprocher d'avoir été dur pour lui, d'avoir fait entrer le soleil dans certains coins qui auraient pu demeurer obscurs. Je n'ai pas non plus été indulgent dans l'interprétation de ces actes de faiblesse et d'égoïsme. Je crois avoir donné à chacun d'eux sa notation morale, mesurée surtout aux souffrances dont ils furent la cause. L'indulgence apparaît seulement dans le jugement général sur l'homme, en tenant compte du bien qu'il y avait en lui, de ses qualités, de ses efforts, des circonstances de sa vie, des entraînements d'une nature qui a fait partie de son génie. Là, en effet, l'indulgence existe elle n'est autre chose que de l'équité. Je ne suis pas un juge pour condamner mon semblable je n'en ai pas l'infaillibilité, et le cruel office ne m'en est pas imposé je parle avec pitié et précaution des faiblesses apparentes d'un frère humain, d'un grand frère humain, dont je ne connais pas toute la vie, dont je ne sais pas toutes les souffrances, dont je ne puis mesurer les desseins, dont je n'ai pas pesé les regrets, dont je ne touche que la grossière écorce que les actes font autour des intentions de l'âme. Il y avait à la Renaissance un médailleur italien dont le nom a été perdu. Il avait l'habitude de graver au revers de ses œuvres la figure de l'Espérance, et on lui a donné le nom charmant de médailleur à l'Espérance a. De même, si c'est le devoir pour l'historien de montrer clairement les faits, il serait beau que derrière chacun de ses jugements on aperçût toujours la marque de bonté. Il n'y aurait pas à nos yeux de plus haut titre, pour un critique dont le nom serait inconnu ou oublié, que d'être désigné, même sur une seule page sauvée, comme le critique de l'Indulgence.. LA VI E. ET MONT-OLIPHANT. 1759-1777. A deux milles environ au sud de la petite ville d'Ayr, en Écosse, sur la route qui longe la mer près de la côte, se trouve un cottage de paysan, blanchi à la chaux, qui est peut-être, après la petite maison de Shakspeare à Stratford-sur-l'Avon, le lieu de pèlerinage littéraire le plus fameux de la race anglo-saxonne. Ce ne sont pourtant pas les endroits consacrés qui manquent en Angleterre et l'affluence des fidèles ne leur fait pas défaut. Aucune race n'a davantage le culte, parce qu'aucune n'a autant L'orgueil, de ses grands hommes. Les ruines de Newstead Abbey, avec les souvenirs orageux de Byron la bourgeoise maison de Cowper à Olney la résidence gothique de Walter Scott à Abbotsford la paisible demeure de Wordsworth à Rydal Mount sont, chaque année, visitées par des milliers de voyageurs venus de tous les coins du monde, où l'on parle anglais. Mais elles le sont surtout par des catégories particulières d'admirateurs elles attirent de préférence telle ou telle classe d'âmes, selon que celles-ci ont plus d'affinité pour la révote, la douceur, la santé d'esprit ou la méditation sereine. Aucun de ces lieux n'est l'objet d'un culte aussi général que cette petite chaumière d'argile. C'est là que naquit Robert Burns. Sa vie et ses œuvres sont en effet assez pleines d'un intérêt unique pour exciter toutes les curiosités, assez pleines d'infortunes et de beautés pour exciter toutes les pitiés et toutes les admirations. Son père William Burns, ou plutôt, pour écrire son nom comme il l'écrivait lui-même, Burnes, venait du nord-est de l'Écosse, du Kincardineshire. C'était le fils d'un fermier; il avait été élevé sur la côte austère et âpre de la mer du Nord, parmi les ruines du château de Dunnottar, sur l'ancien domaine de la famille des Keith-Marischal dont les CHAPITRE I. I. ALLOWAY. L'ENFANCE. biens avaient été confisqués après la révolte de 1715. La destinée avait été rude pour lui. Vers l'âge de 19 ans, il avait été, en même temps qu'un frère aîné, forcé de s'éloigner pour aller gagner sa vie. J'ai souvent, dit Gilbert Burns, entendu mon père décrire l'angoisse qu'il ressentit, quand ils se séparèrent au sommet d'une colline, sur les confins de leur lieu de naissance, chacun prenant sa route à la recherche de nouvelles aventures et sachant à peine où il allait'. » William Burnes avait d'abord séjourné à Edimbourg où il avait travaillé de son métier de jardinier. Puis i avait traversé l'Écosse et était venu vers l'ouest, s'établir dans l'Ayrshire. Après avoir servi les autres comme jardinier, il avait loué sept acres de terre, près du pont du Doon, pour s'y établir comme pépiniériste. Sur ce terrain, près de la vieille église du village d'Alloway il avait de ses propres mains bâti le cottage aux murs d'argile, qui est maintenant un des joyaux de l'Écosse. Au mois de décembre 1757, il y avait amené sa femme de beaucoup plus jeune que lui, Agnes Brown, fille d'un fermier du Carrick. A coup sûr, ce n'était pas un homme ordinaire. Froid, sévère, silencieux et sombre, singulièrement honnête, il vivait retiré en luimême. Il semble avoir inspiré autour de lui un sentiment un peu timide de vénération et d'affection, comme il arrive aux hommes austères et bons. Sa femme avait pour lui un amour plein de déférence lorsqu'il grondait ses enfants, ce qu'il faisait rarement, ils l'écoutaient avec une sorte de terreur respectueuse. Il avait eu l'art de gagner l'estime et le bon vouloir de ceux qu'il employait, et celui de conserver toute sa dignité devant les gens d'une position plus élevée que la sienne. Sous ces dehors glaciaux et rigides, il cachait une faculté d'observation pénétrante et une disposition à l'emportement dont Robert hérita sans sa puissance à la maîtriser. Pendant de nombreuses années de vie errante ou de séjours, dit celui-ci en parlant de son père, il avait ramassé une assez grande somme d'observation et d'expérience, à laquelle je dois la plus grande partie de mes faibles prétentions à la sagesse. J'ai rencontré peu de personnes qui comprissent les hommes, leurs mœurs et leurs façons aussi bien que lui. Mais une intégrité obstinée et une irascibilité fougueuse et ingouvernable sont de mauvaises conditions pour réussir. Je naquis donc le fils d'un homme très pauvre. » Murdoch, le maître d'école de ses fils, dans le portrait qu'il en traça plus tard, dit qu'il ne le Narrative by Gilbert Burns o/' his Brother's Life. Scott Douglas. Vol. IV. Appendix C. 2 Lettre autobiographique de Robert Burns au Dr Moore, datée de Mauchline 2 ~o~ ~7~7. Cette lettre est un document capital pour la première partie de la vie de Burns. Tous les renvois aux couvres de Burns, soit en vers soit en prose, sont faits, lorsqu'il n'y aura pas d'autre indication, sur la belle édition de W. Scott Douglas The complete Works of Robert Burns. Edinburgh. William Paterson, 6 vol. in-8". C'est pour longtemps sans doute l'édition définitive. vit que deux fois en colère une fois parce que les moissonneurs n'avaient pas fauché un champ comme il était dit une autre fois parce qu'un vieillard avait tenu devant lui une conversation avec des allusions grivoises 1. Mais, Murdoch vécut peu de temps avec' lui, et ne le voyait que par intervalles. Burns, dans sa lettre au D~ Moore, revient une seconde fois sur cette disposition Il était, dit-il sujet à de fortes colères. » Evidemment il y avait chez lui des réserves d'orage qui ne parurent jamais mais parfois un éclair ou un grondement perçaient la froideur de l'aspect. L'orage éclata chez le fils avec tous ses ravages et toutes ses beautés. La mère de Burns était la fille d'un fermier du Carrick, et ce détail a son importance. Tandis que la partie de l'Écosse méridionale qui s'étend à l'est des collines des Lowther jusqu'à la mer du Nord, avait été envahie par les Angles et devenait saxonne, toute la contrée qui s'étend à l'ouest des mêmes collines jusqu'à la mer d'Irlande et qui constituait le royaume breton de Strathclyde, était restée autrefois plus tard les Angles pénétrèrent dans la vallée de la Clyde et jusque dans les plaines d'Ayrshire, la partie sud de cette région, le Galloway, resta pur de tout mélange la population gallique, qui n'a pas cessé de l'habiter, déborda même sur une partie du comté d'Ayr et couvrit le district de Carrick qui en forme le coin méridional, contre la mer 3. C'est de ce bout de terre, où s'est conservé un fonds de sang gaulois, que venait la mère de Burns. Elle était petite, extrêmement vive et active, d'une humeur gaie, avec une chevelure d'un roux pâle et de magnifiques yeux noirs. Elle avait le goût celtique pour la musique, elle savait une inépuisable quantité de vieilles chansons et de vieilles ballades qu'elle chantait fort bien et dont sûrement elle berça son fils. C'est à elle bien plus qu'à son père que Robert ressemblait de façons et de traits. H tenait d'elle ces étincelants yeux noirs dont Walter Scott, qui avait connu cependant tous les hommes éminents de son temps disait qu'il n'avait jamais vu les pareils dans une autre tête humaine son aisance de démarche et de manières sa force de familiarité et cette alerte joie de vivre qui, pendant longtemps, perça toutes ses tristesses. S'il est vrai que, dans la poésie anglaise, les qualités soudaines et brillantes la vivacité de la couleur, la légèreté du rhythme l'essor des strophes, l'ardeur, doivent être attribués au génie celtique c'est par sa mère 1 John Murdoch's. Narrative of the Household of William BMf~M. V. Scott Douglas. Vol. IV. Appendix B. Skene. CeMt'c Scot/and. Vol. I, p. 202-203. Voir aussi Hill Burton. History of Scotland. Vol. I. p. 278. Vol. II, p. 16 et 61. Voir aussi Veitch. The History and Poetry of the Scollish Border. Chapitre m. 3 Skene. Celtic ,ScofMd. Vol. III, p. lO. 4 Matthew Arnold. Of the study of Celtic Literature. que Burns les a reçus. La partie grave et méditative de son œuvre, ses poèmes sagaces et solides peuvent être attribués à l'influence paternelle c'est à l'influence maternelle que revient la partie lyrique ses adorables chansons si légères, hymnes joyeuses aux couleurs claires qui laissent deviner le sang vif des Gaulois. Robert Burns naquit le 25 janvier 1759. Sa vie qui devait être si orageuse commença dans un orage, et lui-même rappelait, avec une rondeur de termes à laquelle il faut s'habituer avec lui, dans quelles circonstances il était venu au monde et ce qu'une commère lui avait prédit dès la première heure. Un joyeux gars, un vagabond, un joyeux gars, un vagabond; L'avant-dernière année de notre monarque Ce fut alors qu'une rafale dn vent de janvier Mais aussi sûr que trois fois trois font neuf, Je vois par toutes les marques et toutes les lignes Que le vaurien aimera chèrement notre sexe, Ce n'était pas assez neuf ou dix jours après, un des ouragans qui sortent de l'Atlantique et se ruent sur cette côte écossaise, sans être ralentis ou affaiblis encore par aucun obstacle, renversa le pignon de la maison. Pauvre pignon, il est vrai, bâti d'argile, et sans doute par des mains malhabiles Pour y établir sa cheminée, William Burnes avait mis dans le mur deux jambages et un linteau de pierre mais i R. Burns. Rantin' roving Robin. Il y eut un garçon qui naquit en Kyle, Mais en quel jour et de quelle façon, Je me demande si cela vaut la peine D'être si minutieux pour Robin. Robin fut un vagabond, Robin fut un vagabond, Un joyeux gars, un vagabond, Robin 1 Etait de vingt-cinq jours commencée, Entra et commença à souffler sur Robin. La commère regarda dans sa main, Elle dit u Qui vivra, verra la preuve Que ce gros garçon ne sera pas un sot, Je crois que nous l'appellerons Robin. Il aura des malheurs, grands et petits, Mais toujours un cœur au dessus d'eux 1 Il nous fera honneur à nous tous. Nous serons fiers de Robin. Aussi sois notre chéri, Robin i. o lorsque l'argile s'était tassée, cette partie solide n'avait pas cédé et avait fait bomber la paroi en dehors. Avec sa méchanceté à découvrir le moindre point faible des abris humains, le vent avait profité de ce défaut pour pousser le pignon du côté où il penchait. Le mur s'était effondré. Pendant la nuit, à travers la tourmente, il fallut transporter la mère et le nouveau-né chez un voisin, où ils attendirent que William Burnes eût réparé les dégâts et refermé la maisonnette Rien d'étonnant, disait plus tard Robert, que lorsqu'on est entré dans ce monde par une telle tempête, on soit la victime de passions tempétueuses a. Moins d'un an après Robert, naquit son frère Gilbert qui devait être son compagnon, son confident et plus tard presque son meilleur biographe. Puis vinrent en 1762 et en 1764 deux sœurs, Agnes et Arabella en sorte que le petit cottage fut bientôt trop peuplé. Plus tard la famille devait s'augmenter encore d'un troisième fils, William, né en 1767 d'un quatrième, John, né en 1769 et qui mourut jeune, et de la dernière fille Isabella, née en 1771, douze ans après son frère aîné et qui mourut en 1858, amenant ainsi jusque dans notre génération un front sur lequel avaient joué les doigts de Robert Burns. C'est dans les quelques milles compris entre la petite rivière de l'Ayr et le petit cours d'eau du Doon que s'écoulèrent les premières années de Robert Burns. La route, qui passe maintenant devant le cottage, passait alors derrière, au bout du jardin, plus près de la mer, pittoresque et animée comme les routes d'alors par une population errante, très nombreuse en Écosse. C'étaient les colporteurs, avec leur paquet sur l'épaule et leur aune en main des marchands de littérature populaire avec leurs livres à un penny et leurs ballades à un demi-penny les chaudronniers avec leur provision de cornes et leur moule à faire les cuillers courtes qu'on nomme cutties des bandes de gipsies et parfois un sergent de recrutement ou un mendiant du roi avec sa robe de drap bleu et sa plaque d'étain. C'est là, sans doute, dans les interminables contemplations enfantines, que Burns prit le sentiment des grand'routes qui revient souvent che! lui et qu'il s'éprit de sympathie pour le peuple poudreux et déloqueté des vagabonds et des gueux. Les endroits qu'il habita en quittant le cottage de la route d'Ayr n'étaient pas aussi faits pour lui donner cette impression, qu'il dut surtout emporter d'ici. De devant le cottage, on voit, du côté du nord, les pignons débandés des dernières maisons d'Ayr, entre lesquels apparaissait jadis le Vieux Pont avec ses contreforts massifs au dessus des toits se dresse la Tour de Wallace. Du côté sud, on voit la bordure d'arbres sous lesquels coule le Doon et le 1 Letter oy Gilbert Burns > 1 /tM Tels étaient le trouble et l'abattement dans lesquels il se trouvait, aux premiers jours de 1782, car cette lettre était destinée à porter à son père des souhaits pour l'année nouvelle. Evidemment, un grand effondrement s'était fait dans son cœur. Il était à un de ces moments où une cruelle déception jette son ombre devant elle et envoie son amertume jusqu'au bout de la vie. D'un autre côté, sa famille commençait à se débattre dans la ruine. Tout conspirait à rendre son désespoir complet, comme lorsque les malheurs du dehors ont l'air de se concerter avec les chagrins intérieurs. Ce sont les heures qui restent douloureuses dans le souvenir, où tout nous abandonne et où les plus robustes énergies faiblissent et s'évanouissent dans des défaillances qui semblent définitives. C'est en vain qu'il se tournait du côté de la Bible. Il est facile de voir qu'elle était sans action profonde sur lui. I! n'y trouvait pas l'asile, la consolation, le fleuve de paix intérieure où les fervents lavent leurs angoisses. Il ne se rappela jamais sans frissonner cette noire période de sa vie. Quant à la poésie, elle avait cessé Je suspendis, écrivait-il, ma harpe aux sautes'.a n Mais il avait trop de jeunesse et de ressort pour que cette lassitude et cette dépression durassent. Il est vraisemblable que les premiers mois furent les plus mornes. Peu à peu, la crise ayant atteint sa hauteur diminua. Dans la lettre à son père, il parle déjà d'un mieux et de clartés qui commençaient à percer l'assombrissement de sa vie. Par degrés aussi, son esprit de sociabilité lui fut rendu. H est probable qu'il accueillit ces retours de gaîté avec une sorte de brusquerie à les saisir et à les épuiser, avec cette insouciance téméraire qui suit les grands soucis et les grandes défiances de la vie, quelque chose de dur qui fait qu'on arrache les joies t ro Bt II pensait dès lors mourir bientôt. Cependant il vit l'automne et une dernière fois les moissons rentrer il passa l'hiver; il alla jusqu'au moment où les blés commencent à montrer leur verdure. Le jour qui fut son dernier, il était seul dans sa chambre avec sa plus jeune fille en qui vécut le souvenir de la scène, et Robert. La pauvre petite pleurait. H essaya de parler et ne put que trouver quelques mots de consolation, tels qu'on en dit aux enfants. Ils étaient faibles et comme murmurés avec peine. Il lui conseilla dans un soupir déjà lointain de a marcher dans la voie de la vertu et d'éviter le vice &. Après un instant silencieux, il dit qu'il y avait quelqu'un dans la famille sur la conduite future de qui il avait des craintes. Il répéta ces paroles, comme si c'eût été là pour lui une préoccupation suprême. Robert s'ap-" procha du lit et lui demanda Mon père, est-ce moi que vous voulez dire? » Le, vieillard répondit que c'était lui. Robert se tourna vers la fenêtre, les joues couvertes de larmes et la poitrine tremblante de sanglots qu'il étouffait. Peut-être, avec l'attention vigilante, furtive et si aiguë des malades, son père avait-il saisi quelque indice, deviné quelque chose. Ces paroles se sont plus d'une fois représentées à l'esprit de Burns, avec amertume William Burnes expira le même jour, le 13 février 178~, dans sa soixante-troisième année. Sa vie avait été dure et inclémente comme un jour d'hiver. Il avait eu pour lot de connaître le labeur sans sa récompense et l'effort sans l'espoir du repos. Il avait tout accepté sans plainte, sans même un murmure. Il avait vécu noblement. Après tant de traverses et si peu de joie, il atteignit le calme. On ne voulut pas qu'il dormît dans un cimetière étranger, mais dans le cimetière familier d'Alloway, près du petit cottage d'argile. Les funérailles furent faites selon une vieille coutume. Le cercueil fut suspendu entre deux chevaux qui marchaient l'un derrière l'autre. Les parents et les voisins suivaient à cheval Il fut couché à l'ombre des murs de l'église, sous le son des cloches qu'il avait connues. Sur l'humble pierre qui recouvrait sa tombe, Robert fit graver quelques vers Oh 1 vous dont la joue se mouille d'une larme, Approchez-vous avec un pieux respect, Ici reposent les restes chers d'un époux aimant, D'un père tendre, d'un ami généreux, Fa James Burness, June ~7~5. R. Chambers tom. I, p. 80. Le cœur charitable qui ressentait toute souffrance humaine, Le cœur indomptable qui ne craignait aucun orgueil humain, L'ami de l'homme, du vice seul l'ennemi "Car même ses faiblesses penchaient du côté de la vertu~. Ils ne disent rien au delà de la vérité. Dans ce petit cimetière, autour de sa tombe, le gazon est usé les pas de ceux qui viennent la visiter ont fait un sentier où l'herbe ne croîtra plus. Il a l'immortalité qui, au cœur des parents, est peut-être la plus douce de toutes, celle qui vient d'un enfant. Il en fut digne parce qu'il fut lui-même admirable. C'est pour des hommes tels que lui qu'a été écrite la belle Elégie de Gray. Il fut, du moins par la noblesse morale, un de ces grands cœurs ignorés qui dorment dans les cimetières de village. Lorsque les fils revinrent de l'enterrement du père, ils trouvèrent la ruine dans la maison. Quand mon père mourut, tout son avoir s'en alla aux rapaces limiers d'enfer qui grognent dans le chenil de la justice » Il ne restait plus rien absolument. C'est seulement en se portant créanciers de leur père pour les arrérages des gages dus sur leur travail, que les deux fils et les deux filles aînées arrachèrent aux gens de loi de quoi pouvoir aller travailler ailleurs 3. Mais avant de quitter la maison où William Burnes avait rendu le dernier soupir, Robert écrivit à son cousin une lettre par laquelle on aime à terminer les rapports de ce père et de ce 61s. Le 43 de ce mois j'ai perdu le meilleur des pères. Quoique assurément nous fussions depuis longtemps avertis du coup qui nous menaçait, néanmoins les sentiments de la nature réclament leur part, et je ne puis me rappeler la chère affection et les leçons paternelles du meilleur des amis et du plus capable des mattres sans ressentir ce que, peut-être, les dictées plus calmes de la raison condamneraient en partie. J'espère que les parents de mon père, dans votre pays, ne laisseront pas leurs rapports avec nous s'éteindre en même temps que lui. Pour ma part, c'est toujours avec plaisir; avec orgueil, que je reconnaîtrai ma parenté avec ceux qui étaient unis, par les liens du sang et de l'amitié, à un homme dont j'honorerai et révérerai toujours le souvenir Ce sont des paroles dignes de celui à qui elles étaient consacrées. Elles expriment bien l'amitié respectueuse qui unissait les fils au père on y sent bien aussi ce beau rôle d'instituteur, d'éducateur que William Burnes avait, avec tant de clairvoyance; de persévérance et de sagesse, 1 Epitaph on my ever honoured fs, Fleurissent sur ma tombe paisible plus étroites que des corridors, si bien qu'une des rares où un cheval pouvait passer avait reçu le nom de CsM~y &m<' 1. Cela n'avait pas suffi. Cherchant en l'air l'espace qu'elles ne pouvaient prendre sur les côtés, les maisons, entassant étages sur étages, se haussaient indéfiniment les unes au-dessus des autres. Elles atteignaient huit, dix et même douze étages elles étaient l'étonnement des étrangers qui arrivaient à Édimbourg. a Ce qui frappe d'abord i'œU, dit Smollett, est l'invraisemblable hauteur des maisons, qui généralement s'élèvent à cinq, six, sept et huit étages et en quelques endroits, m'assure-t-on, à douze~. a Je lui fis voir, dit Boswell en parlant du Dr Johnson, la plus haute construction d'Edimbourg, qui a treize étages à partir du sol, sur le derrière 3 ». La population toujours croissante s'était accumulée en hauteur dans des rues perpendiculaires, selon le mot d'un auteur. Et cette expression est beaucoup moins une image qu'un fait. Un escalier commun en pierre à cause de la crainte d'incendie", mal éclairé, aussi peu entretenu que le pavé des rues s, montait à travers des étages ou plutôt des habitations superposées. On était propriétaire non d'une maison, mais d'un /Z~ ou palier. En montant l'escalier on parcourait toute l'échelle sociale les étages du bas et ceux du haut étaient généralement occupés par des locataires pauvres les cinquième et sixième par la bourgeoisie et la noblesse Dans ces énormes constructions, les existences humaines s'entassaient presque jusqu'aux nuages, jusque dans des caves obscures et dans les profondeurs du sol. Le moindre espace habitable était, selon l'expression de Walter Scott, bondé comme l'entrepont d'un navire 8. Le jour et la place étaient restreints. Beaucoup d& chambres étaient sombres même à midi et ne prenaient qu'un peu de lumière sur une allée obscure on avait à peine assez d'espace pour les meubles nécessaires 9. Chaque goutte d'eau employée dans les familles devait être montée par des porteurs au haut de ces interminables escaliers qui étaient ainsi de véritables rues Ces circonstances imposaient à la vie des conditions particulières. Les gens, empaquetés chez eux comme dans des cabines de bateau, ne rentraient que pour prendre leurs repas et se coucher. De chacun de ces escaliers déroutait, se déversait une foule qui grouillait dans la rue. Partout on trouvait des .symptômes de la densité de la population Lord Cockburn. Memorials o/'At! Tinse, p. 94. SmoUett..NMmpAry Clinker. J. Melford, July 18. 3 Boswell. Journal o/'o a Tour Retrouvez-ici toute l'actualité de nos plages Vue aérienne Les Sables d'Olonne - copyright Alexandre-Lamoureux Le Saviez-vous ?C’est LA question des vacances marée haute » ou marée basse » ?En réalité ni l’un ni l’autre car le mot marée » ne désigne pas le niveau de la mer mais un mouvement. Il convient donc de dire basse mer » ou haute mer ». Pour organiser son séjour en bord de mer, choisir le bon moment pour aller à la plage, et éviter de retrouver ses affaires emportées par l’océan, il est essentiel de bien saisir le fonctionnement des marées. Tout d’abord, il s’agit d’un phénomène astronomique et non effet, les marées sont les conséquences des forces d’attraction de la lune et du soleil sur les océans. En fonction de la position de la Terre, de la Lune et du Soleil, les forces d’attraction des deux astres peuvent s’associer ou se contrarier. Si le Soleil, la Lune et la Terre sont alignés, leurs forces s’additionnent et vont créer les marées de vives-eaux » ou grandes marées ; à l’inverse, lorsque le soleil et la Lune forment un angle à 90° par rapport à la Terre, leurs forces d’attraction se neutralisent, ce sont les petites marées ou marées de mortes-eaux ».Pour bien comprendre ce phénomène de marée, il convient de parler en jour lunaire en effet, la lune met 24h50 à faire le tour de la terre, c’est la raison pour laquelle les marées sont décalées d’environ 50 minutes chaque jour. Il y a 2 hautes mers et 2 basses mers par jour lunaire. La mer met 6h et 12 minutes pour descendre puis remonter puis redescendre, puis remonter… en restant quelques minutes étale » avant le mouvement d’eau annuaires des marées indiquent les horaires des marées et leurs amplitudes. Pour évaluer le marnage, c’est-à-dire la différence entre la marée haute et la marée basse, il existe une échelle de mesure inventée par le savant Pierre-Simon de Laplace les coefficients de marées. Les marées sont donc évaluées de 20 pour les mortes-eaux exceptionnelles, à 120 pour les très grandes moment des équinoxes de Printemps et d’Automne, le Soleil exerce une attraction plus forte sur la Terre que durant le reste de l’année en raison de son alignement avec l’équateur. Sa position dans l’alignement de la Lune et la Terre amplifie les marées, on parle alors de grandes marées d’équinoxe. Concrètement, aux Sables d’Olonne, la mer descend loin, et monte très haut près des contreforts du remblai ces pourrez aussi observer ces mouvements d’eau au niveau du port. En effet, si les bateaux de plaisance et de pêche peuvent s’engager dans le chenal à n’importe quel moment de la journée, les navires de commerce, les vieux gréements et bateaux du Vendée Globe n’y entrent qu’à marée haute. Ils offrent alors un spectacle impressionnant aux marées ont aussi une influence directe sur notre paysage rétro-littoral c’est lors des grandes marées que, tous les 15 jours, l’eau des marais salants est renouvelée. Les écluses s’ouvrent à la basse mer pour vider les marais avant de les remplir à nouveau à la marée pensez à consulter les horaires de marée pour ne pas vous faire surprendre, et surtout, n’oubliez pas quand les goélands ont pied il est temps de virer de bord !» Texte de Priscilla Giboteau - Guide conférencière voir les visites guidées sur la boutique en ligne de l'Office de Tourisme.Où dormir ?Retrouvez tous les hébergements pour vos vacances à la mer aux Sables d' voir, à faire ?Partez à la découverte des Sables d'Olonne visites, excursions, patrimoine, randonnées, animations, restaurants, loisirs ...
heure de marée la tranche sur mer